Conditions de jardinage selon le rapport 2007 du GIEC (Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat)

Ce premier rapport de la fournée 2007 traite de la science physique des changements climatiques, les impacts devant être traités dans le second. Comme annoncé, ce document confirme la réalité des changements et la participation de l'humanité à ceux-ci.
Le résumé est, par définition, très concis. Et beaucoup d'informations ne sont données que sous forme de graphiques.

Le premier à la page 19 indique que température augmente presque partout sur tous les continents, y compris au Québec comme en Europe, de manière plus ou moins grave selon les scénarios d'émissions futures de gaz à effet de serre. Ici, aucun jardin n'y échappera.
Quant aux précipitations, facteur crucial, on affirme en page 12 que la probabilité est forte, qu'on assistera à une augmentation encore plus grande de la fréquence de vagues de chaleur extrême et d'évènements avec très fortes précipitations. Il faudra donc prévoir le drainage des pluies excessives et des mesures d'atténuation des périodes de sécheresse (paillage suffisant, réduction préventive du drainage).
En page 20 la carte de précipitations (celle actuellement affichée ici est tirée du précédent rapport de 2001) pour l'hiver (janvier-février-mars) indique une nette augmentation des précipitations au Québec, au Canada, en Arctique, dans le nord de l'Asie et en Amérique du Sud ; peu de changement ou légère augmentation dans le sud-ouest de l'Europe ; et une réduction notable à la hauteur des deux Tropiques.
Quant à l'été (juin-juillet-aout) : les précipitations resteraient dans les mêmes quantités au Québec ; mais on noterait par contre une diminution considérable de celles-ci sur tout le pourtour de la Méditerranée et le Moyen-Orient, l'Amérique Central, le Brésil, le sud de l'Afrique.
Bref, le jardinage dans Le Bocage (sud-ouest du Québec) sera moins affecté négativement qu'en bien d'autres endroits dans le monde où les changements pourraient être carrément dramatiques. Se situant dans le creux d'un vallon, cela laisse entrevoir une alimentation encore plus continue en eau provenant des hauteurs avoisinantes avec quelques « coups d'eau » plus importants au printemps et après les orages qui risquent d'être plus fréquents et répartis sur une plus longue plage de temps.
Les portraits régionaux seront plus détaillés lorsque le premier rapport lui-même sera publié ce printemps. C'est le deuxième rapport qui apportera les contributions des biologistes, botanistes et agronomes quant aux impacts des changements que les physiciens, météorologues et mathématiciens ont ici constatés.
Libellés : changements climatiques, climat, eau, écologie, entrée au journal, horticulture, lectures, météo, pluie, recherche scientifique, température
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