Vent coupeur de têtes

J'ai perdu mon coin à fendre dans la neige. J'ai eu beau passer au râteau un bon cinq mètre carré, rien à faire. J'ai d'ailleurs failli perdre des outils nettement plus imposant. J'apporterai donc une toile pour l'entreposage temporaire des outils durant le travail.

J'ai alors observé le comportement des arbres sous le vent. Le boisé étant dans un vallon, les bases des arbres sont plutôt à l'abri du vent. Ce n'est cependant pas le cas de leurs cimes. Le plus gros de la pression du vent ne porte donc que sur celles-ci. Ce n'est donc pas tout l'arbre qui oscille sous le vent, mais surtout sa tête. Et celle-ci subira encore plus le vent si elle dépasse les autres autour. Dans ces conditions, pas étonnant que des branches à la tête se rompent alors. Le tronc principal ainsi interrompu, les branches secondaires prennent le relais. C'est ainsi que le boisé présente une canopée dont la hauteur apparait plus ou moins uniforme, à part pour le grand sapin près de L'Enceinte.
Deux choix se présentent alors à moi : effectuer périodiquement un élagage préventif ou laisser-faire. Or, la taille de la canopée sans possibilité d'utiliser une nacelle sur bras hydraulique comportent des difficultés et des couts de main d'oeuvre spécialisée appréciables. En outre, ce genre de décapitation ne doit survenir qu'infréquemment. Je vais donc opter pour un certain laisser-faire. Déjà, j'abats les arbres surnuméraires attaquant les autres sous le vent. Il me suffira alors de dégager au fur et à mesure les éventuelles branches cassées, qu'elles aient ou non pu tomber jusqu'au sol.
Libellés : arbres, entrée au journal, horticulture, sylviculture, vent
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