Le Bocage - Journal du jardin


Carnet d'observations, d'expérimentations et de réflexions

dans le cours du jardinage d'un boisé en Haute-Amérique


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25 novembre 2006

Vive les envahissantes !

Soleil, soleil, soleil, maximum 7 °C.

Pas de précipitation cette dernière semaine. Je profite donc de la réduction du débit des rigoles pour régulariser le lit des nouvelles de l'été qui se sont creusées encore plus ces dernières semaines.

En faisant ma tournée dans parmi les arbustes dénudés, j'ai découvert une pruche (tsuga) d'un bon 1m30 de haut. Bien en forme. Je vais évidemment la dégagée des sapins baumiers et bouleaux jaunes qui l'enserrent. Encore d'autres arbres à abattre...

L'essentiel de mes deux heures de travail au jardin a, évidemment, été consacré à la poursuite du débitage.

* * *

Les trois dernières années ont surtout été consacrées à la structuration du Bocage : dégagement des bordures et plantation d'une haie libre mixte ; aménagement du sentier et de trois pièces de séjour (La Reposée pour le hamac, Le Salon pour s'assoir et recevoir, L'Enceinte pour s'isoler) ; le creusage d'un réseau de rigoles pour assurer le drainage des premiers dix centimètres de la surface ; l'abattage des arbres surnuméraires ou malades. 2007 sera la toute première année où, plus sérieusement, je planterai dans le jardin lui-même. La question « Que planter ? » se pose donc avec plus d'insistance.

En lisant mon Hogdson annoté, je me rends compte que la réponse sera probablement : le plus possible, des plantes envahissantes. En effet, peut-on résister à des affirmations du genre : Il y a trop de racines pour creuser ? Alors, mettez cette plante en bordure, elle se rendra à destination d'elle-même ! J'ai déjà planté une trentaine de harts rouges (cornus sericea ou stolonifera) autour de L'enceinte et trois cornouillers à grappe (cornus racemosa), reconnus pour leur comportement envahissant. Pourquoi arrêter en si bon chemin ? Cela me prend de « bons guerriers » comme dirait Reynald Leduc et même plus pour s'implanter là où plein d'arbres ont déjà pris toute la place. Et les rigoles, le sentier, les pièces et les rochers vont entraver encore plus les volontés d'invasion. Alors, pourquoi se priver de telles qualités ?

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